A t'on besoin de green washing ?
lundi 14 décembre 2009
("laver en vert")
De plus en plus de produits se déclarent "verts". En ces temps polémiques qui agitent la sphère des écolo citoyens que nous sommes, faut il se prémunir contre les affirmations fallacieuses, des bons mensonges ordinaires de nos petits experts en marketing, et faut il apprendre à identifier les failles dans les étiquetages, dans les promotions, dans les services tendancieux...bref, le vert a t'il tourné au mensonge ? ou bien comme pour tout maintenant faut-il se mettre à trier ?
et mascarade écologique
Il y a à peine 5 ans, le "green washing", c'est à dire toutes ces entreprises qui ont viré au vert (écolo conscience) pour redorer leur blason, changer leur image, suivre la tendance... ont perturbé nos habitudes, mais ont aussi lourdement abusé de ce besoin écologique qui avait soudain explosé sur la planète consumériste.
Un rapport a été édité par TerraChoice (agence de marketing environnemental) sur les "7 péchés du green washing". Nous vous l'offrons dans cet article. Il constate, sur plusieurs années, et sur des milliers de produits et de marques étudiées, que 90% des publicités ou des étiquetages contiennent des mensonges, des tromperies, des oublis mensongers.
Voici les 7 péchés officiels répertoriés:
1. Péché du compromis caché, commis lorsqu’on laisse croire qu’un produit est «vert» en se basant sur un nombre déraisonnablement restreint de critères, sans égard à d’autres préoccupations écologiques importantes.
2. Péché d’absence de preuve, commis lorsqu’une prétention écologique ne peut être étayée par une documentation facilement accessible ou par l’agrément de tierces parties. Citons pour exemples répandus ceux des mouchoirs de papier ou du papier hygiénique prétendant renfermer différentes proportions de contenu usagé recyclé sans en fournir la moindre preuve.
3. Péché d’imprécision, commis par toutes les prétentions trop mal, ou trop vaguement, définies prêtant à une fausse interprétation de la part du consommateur. Exemple, «entièrement naturel», qui ne représente pas une image véridique étant donné que des matières toxiques comme l’arsenic, l’uranium, le mercure et le formaldéhyde sont également naturels, donc «entièrement naturel» n’est pas nécessairement «vert».
4. Péché de non-pertinence, commis par les prétentions écologiques qui pourraient être véridiques mais sans importance ou inutiles pour les consommateurs qui veulent se procurer des produits écologiquement préférables. «Sans CFC» en est un exemple très courant, vu qu’il constitue souvent une prétention bien que les CFC soient interdits par la loi.
5. Péché du moindre de deux maux, commis par des prétentions qui peuvent s’avérer véridique pour une catégorie de produits, mais qui pourraient détourner le consommateur des impacts environnementaux plus sérieux de l’ensemble de la catégorie. C’est là une catégorie litigieuse et à forte connotation. Les cigarettes biologiques constituent un exemple de ce péché, comme les véhicule sports utilitaires économes en carburant.
6. Péché du mensonge, le péché le moins répandu, est commis lorsqu’il s’agit de prétentions écologiques fausses. Les exemples les plus répandus sont les produits qui prétendent à tort homologués ou inscrits Energy Star.
7. Péché de l'étiquette mensongère : quand on veut faire croire à un agrément avec de faux logos, de fausses normes, ou bien quand on utilise un label ou un agrément qui n'existe pas.
(cliquer sur l'image ou télécharger sur http://sinsofgreenwashing.org/ en français ou en anglais)
Le green washing est devenu pour les consommateurs un challenge mondial .
Peux t'on fabriquer vraiment des produits verts ? la réponse est oui ! Peux t'on consommer différememnt ? la réponse est oui !
Faudra t'il un jour arréter ce déni environnemental qui autorise les industriel à mentir à leurs propres clients ? C'est leur problème !
vidéo publiée par une agence pub qui dénonce le mensonge du "green washing":
En pleine crise "tri-phasique" (économique, financière, écologique) le décalage se creuse entre des politiques qui se servent de la crise pour intensifier leur pouvoir et des consommateurs résistants, organisés, informés, volontaires et hautement éthiques.
Il y aura bien deux revers de la même médaille :
l'intelligence qui épargnera, créera, innovera, aidera, et la mascarade industrio-politico-médiatique qui abrutira, mentira, détruira, trompera, et finalement...explosera.
où trouve t'on des initiatives intéressantes, prometteuses, éthique?
Il y en a ! 10 à 20 % des entreprises suivent des lignes de valeurs basées sur le respect de l'environnement et les nouveaux modèles "écolo-nomiques".
Exemple trouvé par hasard avec IBM.
Le géant informatique propose des solutions: pour faire des économies, de la gestion énergétique, de l'intégration de systèmes. Pour les transports, les bâtiments, les communications...et l'eau !
voir le site IBM ici .
les projets aboutissent à des situations réelles (voir schéma ci dessous) et l'intérêt de ce genre de stratégie intelligente est de pouvoir réunir les nouvelles technologies pour innover et produire des fonctionnements cohérents en rapport avec les réalités du monde.
La conscience écologique se répand partout. La pollution est visible partout. Le changement climatique a des conséquences partout. La rareté de l'eau, le gaspillage, la médiocrité technique encore trop présente déclenche des réactions partout. Mais... les habitudes consuméristes permettent tous les mensonges, tous les abus. Il ne faut pas qu'écologie rime avec mensonge.
sont payés pour mentir et tricher.
Et nous, on n'est JAMAIS obligés d'acheter.
nos futures politiques collectives !
article sur le green washing
http://sinsofgreenwashing.org/
http://www.ibm.com/fr/fr/ Read more...